« Je suis rentré le 1er décembre 2004 sur le poste de responsable Qualité. Je cherchais un emploi et je savais que c’était une entreprise qui allait se reconstruire suite à un rachat. A l’époque, l’entreprise pouvait être assimilée à un nouveau-né déjà riche d’une longue histoire. Ce premier vrai poste dans l’industrie m’offrait un challenge qui me stimulait beaucoup.

Je n’avais pas forcément un attrait fort pour le secteur du nucléaire mais il ne me rebutait pas non plus. Il présentait la particularité d’avoir un rythme industriel raisonné, bien moins intensif que d’autres.

J’ai beaucoup évolué dans l’entreprise, jusqu’à en devenir Directeur Général en 2022.

En y entrant, je m’étais dit qu’il y aurait peut-être des opportunités mais je n’avais pas imaginé un tel parcours !!!

Ma chance a notamment été de bien parler anglais, ce qui m’a permis de saisir des opportunités car nous sommes délibérément tournés vers l’international.

Je suis quelqu’un qui aime que ça bouge et je me suis senti comme un poisson dans l’eau ici. Cette évolution montre qu’il y a possibilité de faire des belles carrières en interne. C’est de plus en plus vrai car, compte tenu de notre croissance, nous allons forcément avoir des postes à responsabilités à pourvoir. 

La chance que l’on a avec les deux gros contrats que l’on a signés récemment c’est que l’on a quatre à cinq ans de travail. Il faut absolument nous structurer, tant sur le plan humain qu’organisationnel, car nous pouvons en conclure d’autres.

Le premier contrat concerne le réacteur Jules Horowitz, à Cadarache, en France. Il s’agit d’un projet lié au nucléaire mais pour la fabrication de radio-éléments pour le médical, pas pour produire de l’électricité. C’est aussi ça le nucléaire. 

Le second contrat est localisé en Turquie, à Akkuyu.

Les compétences que nous recherchons pour renforcer les équipes ?

Je parlerais avant tout de posture humaine. Nous recherchons en effet des gens pour qui le travail est une source de motivation, qui sont prêts à s’engager à titre individuel et collectif. 

Il faut bien entendu des connaissances techniques dans nos métiers mais la meilleure des valeurs c’est de penser au collectif.

Nous apprécions aussi la rigueur, le sens de la communication, l’envie de partager l’information ainsi que des capacités d’écoute car nos clients sont tous différents ; il faut dès lors que nous soyons tous adaptables.

La promesse que Mirion Technologies IST France peut adresser à celles et ceux qui vont nous rejoindre c’est que l’on va performer en prenant du plaisir. Nous allons être utiles à une industrie ainsi qu’à des constructions qui sont utiles pour l’humanité.

Nous exerçons un métier qui est utile pour les Hommes, avec un grand H.

Concernant l’ambiance de travail, je serai toujours vigilant. En tant que Directeur Général, je peux insuffler quelque chose mais ceux qui font l’ambiance ce sont les collaborateurs eux-mêmes. C’est à chacun de jouer le jeu. Chacun a un rôle, quel que soit son poste. C’est indispensable pour que l’on réussisse.

Le développement des activités sportives entre dans la logique de développer les attaches au sein de notre groupe. Plus on en aura, mieux ce sera. 

Mon rêve le plus fou ?

C’est que dès qu’on parle d’une traversée de confinement dans une centrale nucléaire, quel que soit l’endroit dans le monde, on se dise : « ça s’est fait chez Mirion, à Fussy » et que ces gens sachent situer Fussy sur une mappemonde.

Ce serait une belle fierté car cela voudrait dire qu’on pèse dans le jeu, que l’on a bâti quelque chose de très costaud ici en respectant les codes du nucléaire.

Cela voudrait tout simplement dire que Mirion Technologies IST France est respecté dans le monde entier. »